Lorsqu’un voyageur a tout misé sur la capitale et sa Dame de fer et qu’il ne retrouve pas dans les images qu’il a devant lui le mythe tant rêvé, il peut être pris d’angoisse, d’hallucinations, de délire voire même de dépression.
C’est le cas de plusieurs centaines de japonais par an qui sont victimes du syndrome de Paris décrit par le psychiatre Hiroaki Ôta qui, le premier, mit un mot sur ce phénomène en 1988.
Observant un grand nombre de troubles médico-sociaux graves chez les touristes du pays du Soleil levant, Hiroaki Ôta s’est efforcé d’en comprendre les causes.
Lorsque le contact avec la réalité quotidienne est trop brutal, que majoritairement les japonais mais également certains australiens ou américains s’aperçoivent que les Parisiens ” ne sont pas
- tous et toutes habillés chez les grands couturiers, que leur vie n’est pas seulement oisive et culturelle,
- que la politesse, le raffinement, la galanterie ont laissé la place à des sautes d’humeur excessives voire des vols à la tire,
cela peut se traduire chez certains d’entre-eux par des attaques de panique et des angoisses très fortes.
Certains ont même parfois l’impression de mourir ou d’avoir un AVC” décrit il.
Paris ou Venise ont vu leur réalité changer depuis 30 ans et si certains ne peuvent plus le supporter;
Qui peut d’ailleurs supporter Venise dédiée à la vente de pacotilles, emplie de vitrines de chocolat dégoulinant sur des gondoles en biscuit ?
d’autres tout aussi conscients du changement s’accrochent à leur optimisme peut être forcené :), pour trouver la force d’imaginer d’autres lendemains.
Avec les Ailes de Venise, nous permettons au voyageur de participer à la vie civique de Venise et aux projets des associations vénitiennes.
Nous n’avons pas la prétention de changer le nouveau visage de Venise mais de tracer d’autres voies.
Pour citer Romain Rolland : “Même sans espoir, la lutte est encore un espoir”
Si vous souhaitez découvrir l’article complet de 20minutes Paris sur “le syndrome de Paris”
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