L’Italie est l’un de ces pays qui, lorsque l’on ferme les yeux, laisse place à un ensemble d’images, qui ont pour point commun d’être toutes tintées des mêmes couleurs : le vert, blanc, rouge.
Le drapeau tricolore italien est devenu à l’international symbole d’élégance, d’émotion, les couleurs des vacances, des bons moments, du partage. Les trois bannières italiennes sont à présent une marque, une icône.
À l’origine de cette association de couleurs, il y a une histoire, des symboliques, et en somme, le signe d’une unité.
Le drapeau italien, une symbolique inscrite dans l’histoire longue
Retour en 1796.
Napoléon est nommé général en chef de l’Armée d’Italie. Après la défaite de Milan, et pour la première fois, le tricolore italien apparait, utilisé par la légion Lombarde (et inspiré des Jacobins français), adopté ensuite par la République Cisalpine en 1797.
Le système des anciens Etats absolutistes fut bousculé, et l’Italie se trouva morcelée en ce qu’on pourrait appeler des Républiques jacobines, parmi lesquelles cette république Cisalpine.
Revêtant le titre de « République italienne » dès 1802, elle devient Royaume d’Italie en 1805, avec un Napoléon souverain jusqu’en 1814.
Le choix de ces couleurs laisse place à la discussion.
Certains spécialistes s’accordent pour dire que le blanc et le rouge incarnent Bologne et Castell’Alfero, et que le vert est la couleur de l’espoir pour l’indépendance de Bologne.
D’autres, plus poétiques, trouvent les comparaisons suivantes : le vert représentant la speranza (l’espoir) , le blanc la fede (la foi) et le rouge la carità (la charité).