Depuis 2019, je n’ai plus pris l’avion pour mes déplacements entre la France et l’Italie.
J’habitais encore à Venise quand j’ai pris cette décision.
Entre temps, je me suis déplacée d’une trentaine de kilomètres, à Padoue, ancienne cité vénitienne qui me rappelle la ville lagunaire chaque fois que je traverse la Piazza dei Signori et sa tour de l’Horloge.
Ma famille est à Sète, je vais donc parler d’abord de cet exemple. Ce serait beaucoup plus simple si j’étais parisienne, ou lyonnaise, mais ce n’est pas le cas !
Que je sois à Padoue ou à Venise, ça ne change pas grand chose concernant mes possibilités de transport pour me rendre en France.
Avant, je prenais le bus pour arriver avec une à deux heures d’avance à l’aéroport Marco Polo, où j’embarquais à bord d’un vol pour Marseille.
Une heure et demie plus tard, l’avion secoué par le mistral, nous atterrissions au bord de la méditerranée.
Là, une navette m’emportait jusqu’à la gare de Vitrolles, où j’attendais un TER.
Direct, avec un peu de chance. Sinon, après changement en gare d’Avignon, j’arrivais enfin à Sète.
Total de l’opération ?
Sept heures de trajet environ, porte à porte.
Long, fatiguant, pas toujours économique puisqu’aux vols low-cost, s’ajoutent les billets de train et de navette.
Puis j’ai décidé d’arrêter, et d’essayer de rentrer via terre.
Pas si simple : de Padoue ou Venise, je me rends à Milan, où je prends un train pour Lyon.
De là, un troisième train m’emmène à Sète.
Parfois, les horaires ne permettent pas de changer à Lyon, et il faut passer par Chambery, puis Valence pour récupérer le TGV.
Total de l’opération ?
Une dizaine d’heures de voyage porte à porte. Long, fatiguant, pas toujours bon marché non plus.
Avant, je passais par Marseille et Gênes grâce au Thello, qui parcourait toute la côte d’azur,
mais depuis 2020, ce train a été supprimé, de même que le Paris-Venise en train de nuit, opéré par la même compagnie.
Pour vérifier les temps de trajet et les parcours, l’outil Rome2Rio est très utile.